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ville de paris - Page 22

  • STATION GNV A VANVES : OPERATION DEMINAGE DE LA POLEMIQUE

    Le maire de Vanves a donc déminé le terrain lundi soir sur l’affaire de la station GNV qui faisait polémique depuis les vacances de l’été 2015 lorsque les vanvéens avaient découvert ce projet dans Le Parisien et sur certains blogs vanvéens.  « Malgré tout ce qui a pu être dit, lu, entendu, c’est un projet ! Les choses ne sont pas ficelése. Un projet est à l’étude et il n’est pas acté. Je veux dépassionner le débat. Je ne prends pas les gens en traite »  a-t-il déclaré en rappelant qu’il a toujours organisé des réunions d’informations et de concertation sur tous les projets de la ville depuis qu’il est maire. « J’essaie d’améliorer les choses et non pas les dégrader, j’œuvre toujours pour améliorer les conditions de vie des vanvéens » a-t-il expliqué en reprenant son lietmotiv : «Je ne veux pas faire le bonheur des vanvéens contre eux ! » et en avouant « qu’il n’avait pas perçu les réactions ! ». Il était donc nécessaire de rétablir la réalité des choses : « Il n’y a pas défaut de concertation. Il y a un certain nombre d’idées préconçues sur le gaz comme je l’ai vu dans les premières remarques : Une station est dangereuse, elle peut exploser. Le Conseil municipal ne s’est  prononcé que sur la réalisation d’une étude de faisabilité. Nous en discuterons et nous ferons une réunion pour présenter les résultats de cette étude. Et nous déciderons ensuite ».

    « Lorsque le SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en IDF)  a proposé à plusieurs communes d’installer une station GNV, j’ai accepté que l’on regarde cette hypothèse. L’objectif est d’apporter sa contribution à l’effort entrepris pour limiter et même éliminer l’usage des véhicules les plus polluants, notamment diesel. Le GNV est une solution, comme les véhicules électriques dont on parle beaucoup,  mais il faut déployer un réseau cohérent de stations pour développer son usage » comme il l’a expliqué avec le Directeur Général du SIGIEF, M.Tampon Lajarrette, de surcroît maire adjoint à Chaville qui fait partie de GPSO. Une convention a été passée par le SIGIEF avec GrDF, la ville de Paris, la Région, avec le soutien de la Poste pour faire une expérimentation avant de déployer un réseau maillé sur l’ensemble de la métropole d’ici  2020. Ainsi la Ville de Paris, en intra muros, négocie avec les concessionnaires de station service pour qu’ils rajoutent une pompe GNV (au détriment d’une pompe diesel) ou carrément réaménager une station comme c’est le cas à la station Avia à Beaugrenelle, Total à la porte d’Orléans, la station service du  quai d’Issy pour les bennes à ordure de l’usine Isséanne (ex-Tiru)  et le SIGIEF cherche en petite couronne des sites, une dizaine pour commencer, comme à Bonneuil sur Marne et à Vanves.

    « Une station GNV est de même apparence qu’une station service classique, avec des pompes, des compresseurs pour pouvoir mettre le gaz naturel de ville dans les réservoirs des véhicules. Le GNV provient du réseau de distribution  du gaz de ville, sans stockage, sauf un petit stockage tampon. IL n’y a pas de grosses bonbonnes, pas d’odeur, et on ne se salit pas les mains » a expliqué le chef de projet en insistant sur un point avec le maire : «  C’est aussi l’occasion d’améliorer le cadre de vie dans le secteur choisi, à l’extrémité du Skate Park, avec des plantations pour cacher la station, mais aussi de revoir l’entretien de cette rue Louis Vicat. On a sentit qu’il y avait besoin d’informations sur les flux. C’est pourquoi on a lancé une étude  pour ensuite faire des propositions. On va regarder avec la Mairie de Paris pour placer cette station dans l’espace délaissé entre les deux bretelles du Périph côté ouest porte Brancion où était prévu un entrepôt de voirie »ont-ils laissé entendre.

    Les riverains ont demandé  s’il y avait une conduite de gaz ? -  « Nécessairement entre la station et la canalisation de GNV qui s’arrête au niveau des bureaux de l’ADEME et qu’il faudra prolonger » – se sont inquiété de repérer les fuites grâce  à l’odeur – « C’est le même gaz que vous avez dans vos gazinières »– du caractère du site qui devrait donner  lieu à autorisation ! – « seulement une déclaration »- du devenir du Skate park – « Il ne sera pas supprimé mais renouvelé avec moins de modules plus adaptés. L’idée est de reconfigurer le site, redonner un peu de vie à cette rue Louis Vicat en la sécurisant. Cette station sera adossé au parking Papillon et non des habitations comme c’est le cas ave la station service Total de la rue Jean Bleuzen ». Un riverain lui fait remarquer « qu’il prend la responsabilité de faire venir 30 000 véhicules dans ce secteur » - « Et la circulation du Bd Périph ne vous gêne pas» a répliqué le maire en le coupant – «  et de faire cohabiter une aire de jeux et une station. La décision reviendra à qui ?  » demanda t-il «  Je ne ferai pas le bonheur des gens malgré eux ? » a répondu le maire. « Vous pouvez remercier le collectif d’avoir rempli la salle » lui a alors dit Claudine Charfe, conseillère de quartier. « Ce n’est quand même pas une centrale nucléaire » a alors répondu le maire soulevant quelques protestations surtout lorsqu’il a ajouté « c’est beau la retraite » lorsqu’elle lui a indiqué qu’elle avait visité plusieurs stations GNV. Mais tout de suite après, la réunion a repris sur d’autres thèmes, alors qu’un riverain se plaignait des détritus délaissés justement à proximité  de la future station GNV, au débouche de la rue Sadi Carnot sur Louis Vicat sous l’immeuble.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    EGOISME : Vanves a été cité hier au Conseil de Paris qui débattait des orientations budgétaires pour 2016 par Eric Azières (UDI): « Comme souvent, dans les orientations politiques qui sont les vôtres, la perspective, les moyens et les économies d’échelle que constituent l’intégration de Paris dans une grande métropole parisienne, est quasi absente. C’est un budget qui va à rebrousse poil, de la banlieue parisienne, de ses travailleurs,  salariés, cadre, de nos riverains Boulogne, Vanves,  Vincennes, Charenton et de leurs élus, à qui nous imposons pour quelles que raisons que ce soient, et sans concertation, de ne plus traverser Paris ou d’y stationner à un nouveau tarif ». Une déclaration d’autant plus intéressante à un moment où la maire de Paris cherche à faire des économies ou à trouver des leviers pour boucler son budget 2016 car il lui manque 400 M€. Et l’un de leviers, est de mettre en place un contrôle plus sévère du paiement du stationnement car « 90% des automobilistes ne s’acquittent pas des droits » explique Anne Hidalgo en constatant d’ailleurs que "les parisiens ne seront pas si pénalisés que cela parce que la plupart  n’ont plus de voiture et que ce sont des gens extérieurs à Paris qui viennent s’y garer »

    FOOTBALL : Au 4 éme Tour de la Coupe des Hauts de Seine, dimanche dernier, Vanves a  battu Ville d’Avray par 5 à 1.Après un match équilibré en première mi-temps sur le score de 1 à 1. C’est durant la seconde période que la différence de niveau s'est fait sentir ( 3° Div.contre Excellence ) selon Jean Claude Vignal, son président. Repos bien mérité après ce début de saison encourageant pour la suite du championnat, avec un week-end de la Tousaint sans match.

  • LA CONSEILLERE DEPARTEMENTALE DE VANVES RESERVEE SUR LA POLITIQUE AUTOMOBILE DE LA VILLE DE PARIS : « Paris ne fait pas Métropole ! »

    Le département des Hauts de Seine est plutôt réservé sur le projet de reconquête de la rive droite Seine à Paris (Voie Georges Pompidou) présenté dans le JDD hier avec une interview d’Anne Hidalgo, comme l’assemblée départementale l’a exprimée Vendredi dernier. Isabelle Debré (sur la photo dans l’hémicycle) est intervenue dans le débat pour demander une réflexion globale, car pour l’instant « la ville de Paris ne s’est pas concertée avec nous » comme l’a constaté son binôme, Jean Didier Berger, maire de Clamart et Vice président chargé de la Voirie. Avec Patrick Devedjian, son président, ils ont constaté que Paris pratique des tarifs exorbitants dans ses parkings, rétrécie les portes de la Capitale, met des obstacles et des sens interdits pour empêcher les banlieusards d’entrer, de circuler et de stationner alors qu’ils ne bénéficient pas du même service de transports en commun que les parisiens. Isabelle Debré s’est plainte qu’il n’y ait pas de parkings aux portes de Paris pour permettre aux banlieusards d’aller en métro ou en RER dans Paris. « Paris ne fait pas métropole ! » ont-ils tonné avec Pierre Christophe Baguet (LR) qui constatait que la voie rapide rive droite Georges Pompidou commençait dans Les Hauts de seine et sa ville de Boulogne, car elle est le prolongement de la RD1. « Tout cela manque de coordination ! » a constaté Jean Didier Berger qui a fait une suggestion dont devrait s’inspirer la maire de Paris  avec l’aménagement en boulevard urbain de la VRGS (RD7) avec reconquête des berges, chemin de hallage remis en état, piste cyclable, enclos et pelouse verte… en ralentissant la circulation et non en l’éliminant…pour la reporter en banlieue.